Les requêtes ont-elles un genre ?
Même si l’écart tend à se réduire, affiner ses requêtes en précisant que l’on cherche particulièrement “pour femme” ou “pour homme” semble encore très présent dans les habitudes des consommateurs et consommatrices.
Des incontournables “cadeau original pour femme” et “cadeau saint valentin pour homme”1 , aux plus exclusifs “salle de sport pour femme”2 et autre “horoscope pour homme”3 , la tension reste forte entre effort de personnalisation et risque de stéréotypisation.
Par exemple, certain·es internautes recherchent des “voitures pour femme”4 ou “petite moto pour femme”5 là où les mêmes recherches n’existent pas “pour homme”.
Plus généralement, le fait de préciser “pour femme” sur Google est un phénomène observé dans des secteurs révélateurs comme l’éducation (“formation pour femme”, +25% YoY6) et l’emploi (“métier bien payé pour femme”, x2 YoY7).
Inversement, dans les secteurs de la parfumerie ou de soins de la peau, c’est la proposition “pour homme" qui cristallise cette segmentation genrée, preuve que des stéréotypes liés à la masculinité persistent eux aussi sur le moteur de recherche.
Comment les entreprises peuvent-elles agir pour s’engager contre ces biais ? Pour en savoir plus, découvrez notre article sur le pouvoir du choix des mots comme moteur dans les changements de mentalité.