Lieu par excellence de la convivialité, la cuisine est aussi devenue l'un des endroits où l'inflation se fait le plus ressentir. Les internautes se préoccupent notamment de l'augmentation du prix des denrées. Sur les deux derniers mois, on observe dans la catégorie alimentaire, une hausse de 30% des intérêts de recherche pour "prix" et de 15% pour "pas cher" par rapport à la même période l'année précédente, avec des requêtes du type "prix potimarron", "recette pas cher", "repas pas cher", etc.
Dès lors, les internautes s'organisent. Conserver mieux pour moins gaspiller et moins acheter ? Les intérêts de recherche autour de la congélation (“congeler”) ont augmenté de 30% ce mois-ci par rapport à la même période l'année dernière. On cherche par exemple "comment congeler des châtaignes", “peut on congeler de la soupe” ou encore “peut on congeler du pâté”.
Mais cuisiner chez soi, c’est aussi faire fonctionner son four ou ses plaques pendant des heures… et perdre certains bénéfices du fait maison, du moins économiquement, à cause de la hausse des prix de l'énergie. En termes de tendances culinaires, le fait de pouvoir chauffer plusieurs plats en même temps donne probablement un attrait supplémentaire au “batch cooking” (préparation des repas de la semaine en une seule fois), qui continue à animer les recherches de nos internautes.
De leur côté, les marques se mobilisent aussi ! Fraîchement débarquée sur YouTube sous l'impulsion de certaines d’entre elles, la tendance du "passive cooking" encourage à arrêter nos appareils avant le temps recommandé… et profiter de leur inertie pour une cuisson certes plus lente, mais moins gourmande en énergie.
Les internautes seront donc reconnaissants envers les marques qui s’engagent, que ce soit à travers des façons alternatives de consommer comme dans le cas du passive cooking, ou tout simplement à travers plus de pédagogie et transparence pour les accompagner au mieux dans ces temps incertains.