La Journée internationale des droits des femmes est l'occasion de célébrer leurs victoires et leurs accomplissements. Chez Google, le réseau Women@, présent dans 52 pays, s'engage à promouvoir et développer les talents féminins au sein de l’entreprise, en créant une culture d'inclusion mais aussi à avoir un impact social dans les communautés locales, en travaillant notamment avec des partenaires externes comme Social Builder ou Forces Femmes.
Oeuvrer pour un secteur de la tech plus inclusif, c’est la mission que se sont données quelques femmes au sein du réseau parisien. S’il y a certes eu des progrès, le monde de la technologie reste un univers essentiellement masculin avec 23.4% de femmes en France. Le constat est le même dans les filières de formation numérique, où les femmes ne représentaient que 19% des effectifs en 2019 : un chiffre en hausse par rapport à 2017, mais encore insuffisant.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a aujourd’hui beaucoup de modèles auxquels les femmes et les jeunes filles peuvent s’identifier. A l’occasion de la journée du 8 mars, l’équipe de Women@Google de Paris vous invite à découvrir 4 portraits de ces femmes qui, par leur engagement et leurs actions, œuvrent pour un secteur de la tech innovant et plus inclusif.
Anna Vainer, Fondatrice de l’initiative #IamRemarkable
Chez Google depuis bientôt 12 ans, Anna est responsable du Growth marketing B2B pour Google en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) et dirige l'équipe régionale de Think with Google en EMEA. En 2016, alors qu’elle participe à une formation qui demandait aux femmes de formuler leurs réalisations, Anna se souvient de sa réaction : “J’écoutais ces femmes parler de leurs réalisations à haute voix et je me disais : wow, pourquoi se vantent-elles tant ?” Interpellée, elle décide de creuser son intuition et découvre un vaste corpus de littérature prouvant ce qu’elle savait intuitivement : les femmes et les autres groupes sous-représentés ont souvent du mal à se mettre en valeur et sont conditionnés dès leur plus jeune âge à ne pas parler ouvertement de leurs réalisations.
La première pierre de #IamRemarkable est posée. D’abord un atelier de 90 minutes visant à donner aux femmes et aux groupes sous-représentés de Google les moyens de célébrer leurs réalisations et de briser les normes de pudeur et les plafonds de verre, c’est aujourd’hui une initiative mondiale qui a touché plus de 300 000 personnes dans plus de 150 pays, avec plus de 4000 facilitatrices et facilitateurs actifs à travers le monde.
Eugénie Rives, co-Fondatrice de Women@X
Eugénie est à la tête des projets les plus innovants (les “Early Moonshots”) de X, l'usine Moonshot d'Alphabet dont la mission est d'inventer et de lancer des technologies qui ont le potentiel de transformer la vie de milliards de personnes. Chez Google depuis 2005, c’est en 2014, à la faveur d’un déménagement aux Etats-Unis, qu’elle se décide à embrasser sa nouvelle vocation.
Passionnée de technologie et diplômée notamment de la Singular University, elle obtient alors un poste dans l’équipe d’Astro Teller, le fondateur de X ; elle est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 40 ingénieur⸱es qui oeuvrent dans les domaines de l’énergie verte, la mobilité humaine, ou la biologie de synthèse. Son goût pour l’intrapreunariat l'a aussi amenée à porter un autre combat : elle a cofondé le réseau parisien de Women@Google et créé l’équipe Women@X, une communauté de 300 femmes qui aspirent à améliorer la représentation des femmes et à accroître leur succès et leurs opportunités chez X.
Maud Texier, responsable du projet « 24/7 sans carbone/sans CO2 »
Maud Texier est chargée du projet « Énergie propre 24/7 » pour les datacenters de Google, où elle travaille depuis trois ans. Elle est basée à San Francisco, où elle s’est installée il y a 10 ans. Son objectif ? Faire en sorte que tous les centres de données de Google soient approvisionnés en énergie décarbonée en temps réel d’ici à 2030.
Passée par Exosun, jeune pousse française du solaire (rachetée depuis par ArcelorMittal), puis par Tesla, elle a rejoint Google en 2019 et est partie “d’une feuille blanche” pour cette nouvelle initiative, avant d’être épaulée par une équipe d’une dizaine de personnes pour garantir la soutenabilité de Google et « multiplier les efforts en interne » pour relever ce défi autant opérationnel que technique. Habituée jusqu’ici à une « industrie de l’énergie très masculine », elle est frappée par la présence des femmes à tous les échelons de décision chez Google, un sujet qui lui tient à cœur et auquel elle contribue par son engagement dans des programmes pour la diversité.
Julie Cattiau, manager du projet « Relate » pour Google AI for Social Good
Entrée chez Google il y a 10 ans comme stagiaire au service marketing, cette ingénieure informatique est aujourd’hui Product Manager chez Google AI for Social Good au siège californien de Mountain View. “Capable de parler la langue des ingénieurs sans perdre de vue l’usage du produit final pour le consommateur”, selon les termes de Barak Turovsky, l’ancien directeur produit de Google AI, elle est spécialiste de la reconnaissance vocale mise notamment au service de la cause animale et de projets philanthropiques.
Parmi ses projets, l’analyse et la classification grâce au « machine learning » de milliers d’heures d’enregistrements captés par des micros placés au fond des océans dans des zones protégées, qui ont ensuite été utilisés par des agences gouvernementales et les ONG pour orienter leurs politiques de protection de la faune aquatique. Et depuis 2018, elle travaille avec une dizaine d’ingénieur·es à l’élaboration d’outils logiciels pour les personnes atteintes de maladies neurologiques et de troubles de la parole.